Sexual Eartquake In Kobe sont donc les premiers à jouer ce soir.... et franchement on était pas impatients... une espèce d'electro jouée par des gamins aux tee shirt "labradors" qui se dandinent de façon ridicule et un chanteur qui chante comme un Patrick Juvet bourré (ultra-faux).... Bref, au bout de 2 ou 3 morceaux ce fut impossible à tenir >> direction le bar
3-1 prennent la suite. La première fois que j'avais vu le groupe c'était à Dour en 2006, et honnètement ça m'avait laissé une très mauvaise impression (d'ailleurs j'avais pas tenu jusqu'au bout) il est vrai que c'était donc dans un festival, à 5 heures du matin, après déjà 3 jours de festival dans les pattes.... donc bon ça m'avait franchement gavé. Or ce soir j'ai vraiment beaucoup aimé. 3-1 ont balancé un set electro-clash très efficace et avec assez de relief pour nous tenir en haleine. Le chanteur rappe beaucoup moins qu'avant et c'est donc plus agréables, les videos sont super kitschs mais super cools (des trips sur des playmobils, sur un mec qui boxe un tronc d'arbre etc...) et puis des danseuses qui débarquent sur scène sur quelques morceaux, tantôt habillées en motardes disco, en danseuses dark, ou en joueuses de tennis. Vraiment très bien.
Et puis enfin arrivent ceux pour qui on est venus, Punish Yourself, là aussi je les avais déjà vus, j'attendais donc plus une confirmation, et autant le dire tout de suite, elle a été honorée. Direct le groupe entame son set en enchainant les tubes, j'ai particulièrement apprécié le combo Suck My Tv / Rock N' Roll Machine. Le groupe reste extrèmement généreux et dégage une énergie incroyable, le public apprécie d'ailleurs et moi même je suis vraiment bien dans le trip. Ensuite niveau jeu de scène c'est comme d'hab toujours aussi zarbi, impressionnant et attirant. Toujours la peau fluo, toujours le passage de scie circulaire sur le torse de la danseuse, du stage diving etc.... J'ai passé un concert mortel. 2 rappels, avec notamment Primitive et puis un vieux titre lors du deuxième rappel, (et ça m'énerve impossible de me rappeler du nom alors que je l'adore)
En clair, Punish ont confirmé pour moi leur réputation de tueurs sur scène, alors qu'on ne retrouve (hélas) que moyennement ce torrent d'énergie sur les albums (ce qui, je pense est cependant le plus dur à capter en studio).